jeudi 25 juin 2015

Ouvéa, un autre paradis sur Terre !

Salut tout le monde !

Nous voici sur une des Loyautés de Nouvelle-Calédonie, sur l'île d'Ouvéa, un véritable petit paradis.
Cet article pourrait ne comporter que des photos paradisiaques, mais on a quand même quelques commentaires à faire que les photos ne peuvent pas rendre à elles toutes seules. Ouf !


Avant de vous conter nos aventures sur Ouvéa, nous devons vous faire profiter de notre mémorable départ de l'île des Pins il ya quelques jours. Nous n'étions que sept passagers dans cet avion d'une soixantaine de places. Le pilote, un bon vivant, voit que tout le monde est prêt, mais on a 20 minutes d'avance. "Allez montez, on va faire un petit tour, et mettez vous côté droit surtout !" nous dit-il... On a chacun un hublot, ambiance détendue à bord ! Nous décollons et survolons les baies et lagons de l'île avant de mettre cap sur Nouméa. Le pilote prend le temps, commente, et nous offre des vues exceptionnelles. Le spectacle est grandiose !

   Baie d'Upi


Retour à Ouvéa. C'est une île toute en longueur sur une cinquantaine de km, et toute fine (40 mètres au plus fin !). Un immense lagon bleu turquoise se trouve côté Ouest, tandis que le bleu profond règne côté Est. Quels contrastes incroyables en si peu d'espace ! Une plage de sable blanc de 25km borde le lagon, et la seule route de l'île longe cette plage, au moins c'est facile pour s'orienter. On fait tout en stop, quasi tout le monde s'arrête, tout le monde se connaît, c'est rigolo. Même les gendarmes nous ont pris sans tendre le pouce !

   Arrivée sur Ouvea 

   Camping face à la case traditionnelle

Les cocotiers sont omniprésents ici, on pourrait ramasser des cocos à la pelle. On en fait d'ailleurs une cure, on arrive à les dépiauter à l'opinel en un bon quart d'heure, ça se mérite !



Une huilerie et une savonnerie transforment les cocos de manière bien astucieuse. La coprah (la chair sèche de la coco) est broyée puis chauffée avant d'être pressée pour obtenir l'huile. Un litre d'huile est obtenu à partir de seulement 2kg de chair, sacré rendement ! Cette huile sert d'énergie puisqu'elle brûle. 25% de la consommation électrique de toute l'île (4000 personnes environ) est ainsi produite à partir de l'huile de coco, pas plus à cause des lobbys pétroliers apparemment...



Cette huile de coco sert également à faire des savons. Un simple mélange de cette huile de coco avec de la soude et un peu d'huile essentielle pour parfumer le tout. Laisser reposer 48h pour que la saponification opère et voilà les savons ! Tout ça avec les cocos des cocoteraies de l'île, ou des particuliers, pas besoin d'abattre d'arbre, une énergie vraiment rentable et propre.
Ce n'est pas la même chose pour l'huile de bois de santal, un produit de luxe, à odeur très agréable, dont on a vu une distillerie sur l'île des Pins. 20kg de bois sont nécessaires pour obtenir un seul litre d'huile de santal.
Beaucoup de vanilleraies également sur Ouvéa.

   Savonnerie d'Ouvea

Après cet aperçu intéressant sur l'économie locale, nous pouvons passer aux plages et criques paradisiaques qui bordent toute l'île. C'est absolument splendide, on n'arrive toujours pas à réduire le nombre de fois où on dit "beau" dans la journée... On vous laisse apprécier les photos !







Le Nord puis le Sud, l'eau est d'une pureté absolue, le sable est si blanc, des dégradés de couleurs fantastiques ! On n'a jamais vu ça ! Avec de beaux rochers par endroit, offrant des points de vue sublimes.

   Plage de Tibéria au nord

   Trou aux tortues au Nord

    Les tortues remontent à la surface toutes les 10 à 15 minutes pour prendre un bol d'air

   Pont de Mouli au Sud qui relie l'île principale à l'île de Mouli

   Falaises de Lekiny

   Pointe de Mouli

   Pêcheur de calamar

On se régale sous l'eau peu profonde des lagons où les coraux sont impressionnants : jaunes, bleus, verts... il y en a pour tous les goûts. Et tous les petits poissons multicolores qui se cachent dedans, on se régale !
Tout de suite après la barrière de corail qui marque la fin du lagon, se trouve le "tombant" : une sorte de falaise sous marine verticale qui laisse place aux grandes profondeurs noires. Impression de vertige, on se sent bien petit dans ce monde inconnu... On nous dit que ça descend tout de suite à 2000m de profondeur... Et qui dit "tombant" dit possibilité de croiser de très gros spécimens... Pas très rassurant...

Nous passons une journée sur l'îlot Gee, un îlot sauvage au large, appartenant aux Pléiades du Sud. Belle balade en mer, mais on sent qu'au-delà des coraux, le monde sous marin est hostile. De beaux requins "pointe grise" tournent autour du bateau. L'eau est tellement claire qu'on les distingue très nettement. A ce moment là nous sommes heureux de pouvoir les observer mais aussi rassurés d'être bien en sécurité sur notre bateau. Quelques tortues nous font l'agréable surprise de respirer pas si loin. Génial !



    Poisson et coco grillés sur l'îlot inhabité

   Îlot Gee

Bref, nous sommes émerveillés de tout ce qu'on découvre, conquis par ce monde insulaire, et en plus avec une météo fantastique ! On a les yeux qui pétillent tous les jours !


La bise, pleine de coco !



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