samedi 19 septembre 2015

Bilan du Pérou

Hola tout le monde !

Après ce mois passé au Pérou, il est temps de faire le traditionnel bilan de notre passage dans ce pays. On ne retiendra que du positif et de très belles images de ce mois péruvien bien rempli. 



En tout premier on se doit de souligner l'incroyable diversité des paysages que nous avons vus. Bien que nous ne soyons allés finalement que sur trois principaux sites (Huaraz et la Cordillère Blanche, Arequipa et le canyon de Colca, et enfin Cusco et sa vallée sacrée), les paysages ont été vraiment différents d'une région à l'autre. Nous n'avons pas couru, avons pris le temps d'apprécier chaque endroit pleinement. On est évidement encore très loin d'avoir tout vu, il nous en manque un sacré paquet : la côte, les mystérieuses lignes de Nasca, le Nord, la partie amazonienne, la région du sentier lumineux, le lac Titicaca côté péruvien pour ne citer qu'eux... Le Pérou est immense, on pourrait y passer facilement encore deux mois.

On aura pas mal marché : 17 jours en tout, dont trois très beaux treks. Le choix est vaste et varié en matière de randonnées, on a dû faire des choix. Deux trekkings sérieux mais incontournables nous auront bien fait de l’œil : le Huayhuash et l'Ausangate, ainsi que l'ascension du Misti... Si on revient un jour, on ira à coup sûr !  Mais la Bolivie arrive, on a encore largement de quoi se mettre sous la semelle !

Qui dit Pérou dit ruines et Incas, n'est ce pas ? La région de Cusco est exceptionnelle pour cet aspect. Nous aurons été bluffés en découvrant ces sites chargés d'histoire, impressionnants et si énigmatiques. Le Machu Picchu est l'apothéose en la matière, indéniablement une véritable merveille qui nous laissera de belles images en tête pour longtemps.



Les Péruviens sont très agréables, plutôt discrets et toujours disponibles pour un renseignement. Globalement toujours de bonne humeur dans les coins reculés, ils rient facilement et sont très spontanés. Par contre dans les coins très touristiques, ils sont tout de suite moins agréables, plus filous sur les prix, mais ça c'est partout pareil, on connaît la musique, alors on ne leur en tient absolument pas rigueur. Les enfants ont les yeux pétillants, ils sont souriants et ils semblent avoir une belle énergie à dépenser, ils font plaisir à voir ! Au quotidien, les Péruviens nous ont souvent appelés "mamita" et "papito", ce qui nous a bien fait rire !

Le Pérou c'est aussi des chapeaux et des tenues traditionnelles propres à chaque région. Entre les chapeaux hauts de Huaraz, les chapeaux brodés et colorés de Colca et les chapeaux énormes comme des coupes de fruits de Chinchero, ils n'ont rien en commun ! Rigolo, mais en tout cas le couvre-chef est de rigueur, car le soleil est vraiment violent.






On n'aura pas eu la chance cette fois ci de partager beaucoup de temps avec des locaux comme dans d'autres pays, dommage parce que c'est toujours plus enrichissant..


Leur caractère joyeux se retrouve quasiment au quotidien dans les si nombreuses fêtes et défilés un peu partout. Difficile de venir au Pérou sans croiser un seul défilé ou sans entendre une fanfare. Des cortèges impressionnants se succèdent et sont à chaque fois composés de nombreux danseuses et danseurs, anciens, jeunes, et enfants. Tous dansent une même chorégraphie dans de beaux costumes. Et derrière, la fanfare rythme le tout, au son des cuivres et des grosses caisses. Ça fait un potin du tonnerre, il faut tenir sur la longueur ! Bref, côté fanfare il y a du niveau !

Transition toute trouvée avec le chapitre musique. En venant de Colombie, forcément on trouve la musique péruvienne sans saveur particulière, bien moins entraînante. Mais reconnaissons tout de même que les musiques traditionnelles avec les flûtes de pan et des guitares sont plutôt bien agréables.

Côté sécurité : RAS ! À aucun moment nous avons eu l'ombre d'une crainte ou d'une méfiance particulière. Que c'est agréable de laisser tomber le petit stress de Colombie ! Le pays n'est pas en conflit en ce moment, il a un accès au Pacifique qui lui évite bien des déboires avec le Chili, et les pays limitrophes n'ont pas de jalousie ou d'intérêts particuliers en vue.

Le Pérou jouit d'une économie touristique plutôt bien développée qui permet un revenu d'argent conséquent de l'extérieur. Cependant la pauvreté est bel et bien palpable dès qu'on s'éloigne à peine des centres historiques réputés. Poubelles, chiens errants, les trottoirs ne font pas rêver et les quartiers agréables des villes ne sont finalement pas si fréquents...
Le Pérou est un pays touristique, tout est indiqué et organisé pour le tourisme. En gros il n'y a qu'à choisir en fonction de son temps et de son budget, mais peu de choses sont refusées. Un pays facile à voyager, avec un réseau de bus vraiment au point pour se déplacer d'une ville à l'autre, et des collectivos pour les petits trajets. Bref, les déplacements sont très faciles.

Enfin côté culinaire, on aura été contents de quitter toutes les fritures colombiennes et de retrouver de la nourriture saine et simple. Des soupes de légumes bien garnies, du poulet, du poulet et encore du poulet. D'ailleurs ils ont le concept de pouletterie, c'est dire ! Et des patates... Il y aurait plus de 1000 variétés de pommes de terre ! Idem pour les variétés de maïs, c'est fou tout ce qu'il y a ! 


   Des patates !

    Et des variétés de maïs inconnues jusque là !

Sinon en plats remarquables, nous nous sommes régalés des fameux ceviches : poisson cru mariné dans du jus de citron avec des oignons crus, du riz et du maïs. Et sans oublier le fameux cuy (cochon d'inde) ! Nous nous sommes régalés le dernier jour à Cusco d'un cuy entier acheté devant le marché. La viande ressemble bien à la viande de lapin. Un délice ! On aura tout mangé, jusqu'à la cervelle pour Céline !  :-)



Un dessert : les gélatines... Ohlala c'est aussi dégueu que c'est mou ces trucs là. Pourtant les péruviens en raffolent et il y en a de toutes les couleurs ! Mais sans nous...

   Des gélatines de toutes les couleurs à gauche

   Gélatine au goût non identifié...

Une boisson : l'Inca Cola ! Sorte de redbull pétillant au malabar de couleur jaune pisse. No comment... Mais sinon la chicha morada, jus de maïs noir, est pas mal du tout ! Sans oublier évidemment le Pisco sour, excellent cocktail à base de Pisco (alcool de raisin) et de jus de citron vert...
Un dernier détail du quotidien péruvien : la douche. Un système d'eau chaude qui mérite bien un petit paragraphe... Ce système est composé d'un robinet et d'une pomme de douche, jusque là tout va bien. Mais il n'y a qu'un seul robinet, son rôle est simple : gérer le débit. Et la pomme alors ? Bizarre parce que deux fils électriques la relient systématiquement à l'alimentation générale, avec souvent des dominos et du scotch pour isoler le bazar de l'humidité et des projections d'eau... En fait elle contient une résistance électrique qui va chauffer l'eau qui la traverse, ni plus ni moins qu'une bouilloire. Du coup si vous voulez de l'eau chaude, il suffit de mettre peu de débit, l'eau passera plus de temps au contact de la résistance, et inversement mettre plus de débit si vous voulez de l'eau froide. Simple ! Bon en pratique pour avoir de l'eau bien chaude c'est bien souvent un tout petit filet d'eau qui coule... On vous passera les détails de la puissance électrique du bordel, ça fout les jetons de se savoir à poil les pieds dans l'eau sous ce truc... Certains l'ont surnommé la Cloclo... On va encore les avoir en Bolivie. Bref, ayez une petite pensée pour nous sous votre prochaine douche, vous n'imaginez pas quel confort vous avez tous au quotidien !



La bise péruvienne !

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